Jeunes - Mallet : "On est là pour gérer la quantité et en générer la qualité"

Le directeur sportif du SO Caillols, Jacques Mallet dresse le bilan de ces équipes de jeunes. Coupe crémieux, projet de jeu, partenariat, il revient sur tous les sujets avec comme fil conducteur la progression des enfants.

Une réussite des U13 aux U17

Jacques, quel bilan faites-vous de la saison des Caillols ?

Le bilan est intéressant. On ne gagne pas une Crémieux toutes les années. Je vais enlever l'école de foot jusqu'au U11 où on doit reconstruire. On a mis des gens en place. Au-delà des résultats qui ne m'intéressent pas, on a la quantité, mais pas encore la qualité. A partir du moment où on travaille bien, avec la quantité, on arrivera toujours à obtenir un pourcentage de qualité. On a une belle génération en U9.

En U12 et U13 ?

On a eu des difficultés en U12 où nous avons changé d'éducateur en cours de saison. En U13, on a fait une très belle année. L'éducateur a fait progresser les gamins. On a une équipe qui joue bien au ballon, qui produit du jeu. On a un joueur contacté par plusieurs clubs dont l'OM et Lyon. Le travail a été excellent

En U15 ?

Le seul regret qu'on a, c'est de ne pas monter à cause d'une erreur administrative qui incombe à tout le monde, les éducateurs, le secrétariat, la présidence. On a pris six points de pénalité. Sans cela, on finissait avec trois points d'avance. On a vu qu'on avait l'équipe pour. En coupe, on a quand même sorti 3 DH, dont le champion, Air Bel. Nos U14 ont fini 3e en pré-excellence et le travail a été excellent, tout comme en honneur. On sent qu'on leur a appris à jouer au ballon. Le fruit du travail est le départ de Gasmi et Lechar mais à côté il y a de supers gamins qui sont de très bons joueurs.

En U17 ?

On ne sait pas si on monte ou pas en Excellence mais je ne vois pas comment on ne peux pas ne pas nous donner le match gagné sur la réserve déposée. La saison a été plutôt bonne.

"Ma priorité ? Que nos équipes jouent bien au ballon"

En U19 ?

On savait que ce serait difficile, quand on est repêché le 25 juillet en DHR alors qu'on a monté une équipe Excellence. Il y a eu des difficultés relationnelles toute l'année. C'est une catégorie compliquée.

Quelle est votre priorité ?

Ce que je veux, c'est que nos équipes jouent bien au ballon. On recommence à attirer du monde, à avoir des résultats. Mais le plus important, c'est qu'on apprend à nos joueurs à jouer au football, ce qui faisait la force des Caillols il y a quelques années. A l'époque, quand j'étais éducateur, on avait le choix des meilleurs joueurs mais ce qui m'intéressait, c'était d'avoir une belle équipe de joueurs. Ce qui compte, c'est le travail fourni derrière pour y arriver. Il faut amener les enfants à progresser et le départ des deux U15 valorise notre travail.

 

Ce partenariat avec l'OM a donc du sens 

Tout d'abord, il ne faut pas oublier qu'on est marseillais. L'OM j'y ai joué, c'est le club de la ville. Pour des petits Marseillais, pour moi, la meilleure des solutions, c'est d'aller à l'OM. Après, les parents savent qu'il y a une porte de sortie, mais elle n'est pas obligatoire. J'ai des gamins qui sont allés faire des détections ailleurs. Mais nous, nous offrons cette possibilité. Nous avons une relation avec le club, que ce soit les joueurs ou les éducateurs.

"Le club retrouve son lustre d'antan"

Il existe un vrai lien ?

J'ai à minima deux fois par semaine au téléphone la personne qui gère les partenariats. On discute des joueurs du club, mais aussi des joueurs intéressants qu'on aurait pu rencontrer. Ce partenariat, ce sont des échanges. Si ça n'avait été que dans un sens, ça ne m'aurait pas intéressé.

Qu'attendez-vous de la saison prochaine ?

Je souhaite qu'on continue notre progression, que les éducateurs soient dans les meilleures conditions pour faire progresser les gamins. J'aimerais valoriser nos éducateurs. Il faut les mettre à l'honneur car si le club retrouve un peu du lustre d'antan, c'est grâce à eux.

Vous faites un vrai travail de fond ?

Un club amateur est là pour ça. On est là pour gérer la quantité et en générer la qualité. Un club pro est là pour récupérer la qualité. Nous, nous avons 500 licenciés, à nous d'en ressortir le meilleur.

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