Le SMUC va tenter d'ecrire une page de son histoire face à Côte Bleue. Eddy Cardillo souhaite surtout que ces joueurs savourent ces moments rares.
Comment se porte votre groupe avant cette demi-finale ?
On est serein et libéré car on a assuré notre maintien en championnat. Ça nous permet d'avoir l'esprit tranquille et ne penser qu'à ce match, ce qui est un luxe. On va pouvoir apprécier cet événement car pour beaucoup, c'est une première et on a envie d'en profiter au maximum.
Vos joueurs sont excités ?
Excités, ce n'est pas le mot. Ils sont satisfaits, fiers, tout en restant très lucide sur la tâche qui nous attend. On sait de quoi on est capable, on a nos certitudes, même si je le répète, un match ne peut pas être facile en demi-finale de coupe.
Vous vous êtes renseignés sur vos adversaires ?
Un petit peu mais c'est une équipe qui a beaucoup changé. Les joueurs qui sont passés là-bas ne connaissent forcément plus grand monde. On peut se renseigner mais ce match sera différent du championnat, la motivation est différente, la manière de jouer aussi. Mais plus que notre adversaire, c'est surtout nous qui devons jouer à notre niveau.
J'attends un investissement total
Qu'attendez-vous de vos joueurs ?
Qu'ils fassent ce qu'ils savent faire, un investissement total. Mais je pense que là-dessus, on ne devrait pas se tromper. Ce sont des valeurs que démontrent mes joueurs à chaque rencontre. Quand on est amateur, une demie, ça ne se joue pas tous les jours. L'important est de ne pas passer à côté par rapport à sa propre valeur. On peut tomber sur plus fort, mais il faut avoir tout donné sinon c'est très frustrant.
La coupe est un vrai objectif ?
Ça l'a toujours été. Quand on est engagé dans une compétition, on la joue. Il ne reste plus que quatre équipes, on avait un effectif dans lequel on avait confiance donc on a fait face à toutes les échéances.
La stimulation est toute trouvée
Le SMUC n'a jamais gagné cette compétition ?
Non, en atteignant la demi-finale, nous avons fait aussi bien que le meilleur résultat du club. Il y a deux ans, on a déjà réussi à sortir de ce niveau district. On a encore passé un palier. Si on passe, on écrit déjà une page de l'histoire. Quand on sait ça, la stimulation est toute trouvée.
Qu'est –ce qu'il faut pour faire la différence dans ce genre de match ?
Je pense qu'on connaît un peu tous les recettes. Ce sera la détermination, l'envie. Il faut un peu de réussite aussi. Je pense que ce sera un bon match de niveau régional. Je suis content que mes joueurs jouent devant une vraie tribune, ça ne leur arrive pas souvent et ils le méritent.