Bâtie au dernier moment, l'équipe des U19 de l'AC Port de Bouc est en passe de monter en Excellence, pour le plus grand bonheur du coach et directeur sportif du club, Jean-Christophe Spoladore.
C'est un petit conte de fée qu'est en train de vivre l'AC Port de Bouc. Si les Séniors ont crée la sensation en montant en DHR, une autre équipe est en train de suivre ses pas. Les U19 de Jean-Christophe Spoladore ne sont plus qu'à quelques mètres de la ligne d'arrivée. Pourtant rien ne laissait présagé d'un tel destin en début de saison : "pour le premier entrainement, nous n'étions que sept, en me comptant avec mon adjoint, explique l'entraineur. Il a donc fallu recruter, le bouche à oreille à commencer à se faire. On est arrivé à former un groupe de 18 Joueurs mais on a commencé sans préparation physique". Et pourtant la magie a opéré : "c'est vraiment l'état d'esprit qui a fait notre force, reconnaît le coach. J'ai déjà eu des groupes plus forts techniquement, mais je ne me suis jamais autant régalé. Malgré tout, on arrive à proposer du football, ce qui n'est pas toujours le cas dans cette catégorie. Pour l'instant, sur les résultats, c'est quasiment un sans faute".
"Fier de mes joueurs"
Coincé entre Istres, Martigues et Fos, Port de Bouc ne bataille pas avec les mêmes moyens que ces voisins et voit ses meilleurs éléments partir chaque année. C'est pour cela qu'avec un groupe en totale reconstruction, l'exploit n'est que plus beau : "je suis vraiment fier des joueurs, j'ai récupéré des joueurs en qui les autres clubs n'ont pas fait confiance. On a fait un gros travail ensemble mais il a suffit de leur montrer qu'on avait confiance en eux. Ils me l'ont rendu sur le terrain, ils se défoncent deux fois plus. Et comme je leur dis, maintenant, vous n'aurez plus à courir après les clubs, grâce à vos résultats, ce sont eux qui vont venir vous chercher". Avec un pied en Excellence, les U19 port de boucains sont un exemple du renouveau du club : "on se restructure petit à petit. Il faut prendre le temps de s'occuper de ces jeunes, c'est du travail, mais on se rend compte que ça paye. Et je leur tire vraiment un coup de chapeau"