PHB – Maameri : "on veut aller chercher ce titre"

Auteur d'une saison exemplaire, le Sporting la Ciotat a encore besoin d'un petit effort pour aller chercher son dernier objectif. Le point avec le milieu offensif converti en lateral, Fouad Maameri.

"Le coach a su mettre tout le monde au diapason"

Fouad, comment abordez-vous cette rencontre contre le SO Septèmes ?

Les derniers matchs sont difficiles, on joue contre des équipes de plus en plus regroupées, qui ne se livrent pas. On a beaucoup de blessés, il y a de la fatigue. Entre les coupes et le championnat, la saison est longue. Mais en jouant notre football, ça ne devrait pas poser de problème. On a été premier depuis la première journée de championnat, on veut aller chercher ce titre. On aurait pu aller le chercher avant. Il faut finir le travail.

Vous qui avez de l'expérience, comment expliquez vous cette belle saison ?

Le staff a fait un mix de la jeunesse et de l'expérience. On a beaucoup travaillé tactiquement. On peut avoir une belle équipe, sans un bon entraineur, ça ne fonctionne pas. On s'entraine tard, ce n'est pas toujours facile. Si on n'avait pas de bonnes séances d'entrainement, le groupe aurait explosé. Il y a des joueurs de qualité, mais ce n'est pas facile de jouer dans un niveau en dessous quand on a joué plus haut. Mais le coach a su mettre tout le monde au diapason.

"Je me suis épanoui"

Sur le plan personnel, vous avez découvert un nouveau poste cette saison. Vous vous épanouissez en tant qu'arrière droit ?

Franchement, je ne m'y attendais pas, je suis un milieu offensif à la base. Au départ, c'était pour dépanner. Je pense que j'ai un minimum d'intelligence pour jouer à ce poste et je me suis épanoui. J'ai fait une saison régulière. J'ai un joueur en face de moi qui me facilite la tâche, on se complète bien.

C'est une force de votre coach de vous avoir persuadé que vous pouvez jouer derrière ?

C'est exactement ça. Il m'a donné cette confiance, il m'a encouragé dans ce sens. On a travaillé tactiquement car ce n'était pas mon poste de prédilection. Quand vous sentez qu'on vous accompagne, ça vous donne envie de vous défoncer pour lui. J'ai vraiment envie de lui dire merci, au président aussi parce qu'on est pas aidé et grâce à leur travail, on arrive à obtenir de belles choses.

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