Face à son ancien club, l'US Endoume, Jéremy Dahan, le gardien du SMUC va jouer la première finale de sa carrière. Pour lui, c'est la force du groupe qui peut faire la différence.
Jéremy, quelles sont vos impressions avant cette rencontre de dimanche ?
On a appris un changement d'entraineur mais on est focalisé sur finale. On fait abstraction de tout ça. On a tous hâte d'y être. Personnellement, c'est ma première finale, on est nombreux dans ce cas-là. On joue contre une équipe qui monte en National 3, qui est archi-favori. On aborde ce match avec beaucoup d'humilité.
Le fait d'être outsider est un avantage ?
Je ne sais pas mais on va pouvoir se mesurer à ce qui se fait de mieux dans la région. C'est déjà un honneur de pouvoir jouer ce match, de continuer à s'entrainer quand les autres ont fini. Contrairement aux autres clubs, on n'est pas encore à l'heure du bilan. On joue en plus sur ce magnifique stade de Rousset, il faut en profiter.
"Il faut rester concentrer sur le match. Peu importe les circonstances".
Vous pouvez rentrer dans l'histoire du SMUC ?
C'est la différence avec Endoume qui a déjà un gros palmarès. Il y a tout à faire dans ce club. Tout a été fait pour qu'on atteigne ce stade de la compétition. Ça a été un des objectifs de début de saison, contrairement à d'autres clubs. Maintenant, l'objectif sera de la gagner.
Qu'est ce qui a fait votre force cette année ?
On forme un vrai collectif. On a adhéré aux idées du coach, on a tous tiré dans le même sens. On a été régulier, on a toujours fait les efforts les uns pour les autres. C'est ce qu'il faudra répéter dimanche.
Ce match aura une saveur particulière pour vous, qui êtes passé à Endoume ?
J'en garde un bon souvenir, c'est un super club. Mais tous ces éléments-là, le changement de coach, les retrouvailles, ce sont des éléments de distraction. Il faut rester concentrer sur le match. Peu importe les circonstances. Je pense que c'est la clé.
Qu'est-ce qui peut faire tourner le match en votre faveur ?
S'accrocher de la première à la dernière minute. On sait qu'on va jouer une équipe plus forte que la notre, qui jouera deux divisions au-dessus la saison prochaine. Il faut croire en nous comme on l'a toujours fait, quelque soit le scenario. On peut être mené, gagner aux penaltys. Si on garde notre fil conducteur, on a les moyens de les bousculer.