Nicolas Bardet a accepté la proposition du Pays d'Aix. Après une saison difficile, le coach sait qu'il faudra tout reconstruire. Mais le challenge ne lui fait pas peur.
Nicolas, pourquoi avoir accepté ce poste d'entraineur au Pays d'Aix ?
C'est un beau challenge pour moi et mon adjoint. Le discours du directeur sportif m'a plu. Cela fait un moment que les séniors d'Aix étaient un peu mis de côté et j'ai senti que le club avait envie de faire une équipe compétitive et c'est motivant. Aix est une grande ville, donc avoir un bon club, c'est primordial. La motivation est toute trouvée.
Quel a été le discours de Cyril Granon, le directeur sportif ?
C'est de mettre les séniors à un niveau correct. On ne sait pas encore en quelle division on repartira mais la 1ere division ou la PHB, ce n'est pas la place d'Aix. Clairement, l'ambition est de monter rapidement quelque soit le niveau. Le président a été clair avec moi, l'objectif sera de monter tout de suite.
"La première chose sera de créer un groupe, une bonne ambiance"
L'équipe a connu des difficultés cette année, vous repartez donc de zéro ?
Je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer les joueurs. D'après les dires, il y a pas mal de chose à reconstruire. Il y a de bonnes équipes de jeunes sur qui on peut s'appuyer. Et il est moins difficile d'attirer des joueurs à Aix que dans d'autres clubs. Ce sera compliqué de monter une équipe compétitive, mais j'ai bon espoir d'y arriver.
Quels seront vos axes de travail ?
Comme il y aura pas mal de nouveaux, la première chose sera de créer un groupe, une bonne ambiance. Quand on a des objectifs, c'est indispensable. On va essayer d'apporter avec David, mon adjoint notre savoir faire basé sur le jeu. J'ai le souvenir d'équipes qui jouaient au ballon à Aix, et qui amenaient du monde dans les tribunes. C'est ce qu'on va essayer de faire. On s'adaptera aux joueurs qu'on a mais si on peut faire du jeu, ce sera notre priorité.
Reconstruire, c'est quelque chose qui vous plait ?
C'est plus facile quand on arrive et que tout est déjà mis en place. Mais le challenge est intéressant. Si on a accepté, c'est qu'on pense qu'on peut y arriver. Quand on voit d'où on part, si on y arrive à la fin de l'année, on pourra se dire qu'on a fait quelque chose d'énorme. On va essayer de faire les choses comme il faut.