VIGILANCE AVEC NOS JEUNES

 

En premier lieu, il est essentiel d’être toujours à l’écoute de votre enfant afin de détecter son état de fatigue et ainsi pouvoir intervenir avant que la pathologie se déclare. Ainsi, il peut arriver durant l’année que votre enfant n’ait pas vraiment envie de faire son sport préféré… Ne le forcez pas et laissez-le choisir le bon moment pour reprendre ses entraînements en communiquant avec son éducateur par respect du sport collectif que votre enfant pratique.

Qu’est ce que la maladie d’Osgood Schlatter ?

La croissance ne se fait pas de manière harmonieuse : les os s’allongent en premier puis les muscles, un membre après l’autre. De ce fait,l’enfant, l’adolescent, peut être très fragile durant cette période surtout s’il a également des facteurs favorisants qui augmenteraient les chances d’être atteint de cette pathologie.Si vous ou votre enfant êtes victime d’Osgood Schlatter, ce n’est pas la fin du monde, dédramatisez, il n’y a pas de complication (sous condition de bien respecter le temps de repos) et les douleurs finissent toujours par disparaître. Le seul conseil est de consulter dès l’apparition de la douleur car plus tôt elle est prise en charge, moins le temps de repos sera long. Et en parlant de temps de repos, il oscille entre 1 et 6 mois suivant la gravité. C’est très important de comprendre que toute reprise précoce de sport entraînera une rechute et donc un arrêt encore plus long. De plus, la reprise doit se faire doucement et étape par étape toujours en accord avec le corps médical.

Les facteurs favorisants un Osgood-Schlatter sont principalement :

  • Une croissance trop rapide
  • Une pratique sportive trop intense
  • Une rotule en position haute ou trop tractée par le quadriceps
  • Une raideur trop importante du membre inférieur
  • Un trouble de la statique des genoux 
  • Une mauvaise exécution du geste technique en fonction des sports
  • Des chaussures non adaptées                                                                                                                                                                                                                              

Le traitement passe par une activité physique indolore

Les douleurs peuvent mettre des mois à disparaître complètement et exclure toute activité physique pendant une aussi longue durée fait glisser votre enfant vers l’ensemble des méfaits de la sédentarité, il risque notamment de prendre du poids et pire encore, il peut perdre le goût du sport ! Lorsque l'enfant ou l'adolescent n'a plus mal, la reprise peut être progressivement envisagée en commençant par des sports dits « doux » comme la natation. Il pourra ensuite reprendre la course puis les sports d'extension.

Alors, il est possible de nager et même de pédaler,le vélo de manière modérée. L'entretien de la souplesse des muscles de la cuisse permet une moindre sollicitation du tendon ! En effet, ces blessures surviennent à cause du freinage inhérent à chaque réception de foulée ou de saut. L'entretien de la souplesse des muscles de la cuisse permet une moindre sollicitation du tendon et donc du point d'insertion.

L' Alimentation

Bien évidemment, le contenu de l’assiette a un impact notable sur la formation de l’os. On parle beaucoup des produits laitiers riches en calcium et il est d’usage d’en recommander 3 à 4 par jour chez l’enfant en croissance.Cependant,il est également possible de faire comme les vaches pour ingérer du calcium ! À savoir manger des végétaux qui ont poussé dans le calcaire riche en calcium !

Les légumes et les fruits ont également pour intérêt de lutter contre l’acidité biologique qui délite le tissu osseux, on dit qu’ils sont « alcalins ». Même les agrumes au goût acide se métabolisent en citrates et en malates particulièrement alcalins.

Voilà une bonne raison pour encourager votre enfant à accroître sa ration de végétaux et profiter de leurs autres bienfaits: une moisson de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments et de fibres !

La vitamine D favorise l’absorption intestinale du calcium et sa fixation dans les travées osseuses. On la trouve dans les produits laitiers gras et dans les poissons gras (thon, saumon, sardine, hareng, anchois, foie de morue). Elle est surtout fabriquée par la peau sous l’influence des rayons du soleil.

Une prise de sang pour surveiller les taux de vitamines et minéraux serait intéressant. A voir s’il n’y a pas de carence en vitamine D par exemple. Il faut consommer un peu plus de calcium via les produits laitiers ainsi que des fruits et légumes. L’alimentation a un rôle important, ne la sous-estimez pas.

En conclusion la maladie d'Osgood est une maladie begnine du jeune sportif avec une évolution favorable dans la grande majorité des cas.

Il faut impérativement écouter son corps avec du repos et de la patience.

 

 

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